Economie, moins on sait, plus on parle, comme la culture?

Economie, moins on en sait, plus on en parle ? Les exemples du PIB et de la Monnaie vont nous le rappeler.

le 31/07, Bruno Lemaire, ancien doyen associé d'HEC, ancien responsable R&D à IBM conseil

La culture est parfois comparée à la confiture : moins on en a, plus on l’étale. C’est sans doute la même chose en économie, surtout pour les ‘experts’ : moins on sait, plus on parle. Et on se cache alors vers de grandes théories, plus ou moins fumeuses, et jamais réellement démontrées. A croire que le simple bon sens a complètement disparu des réalités les plus concrètes. Et le plus étonnant, peut-être, est que les experts, qu’ils soient très à gauche, ou très à droite, ou ailleurs, agissent ou ‘pensent’ de la même façon, en oubliant tout bon sens, à savoir que le travail est la clef de tout.

Keynes et Friedman, des experts ou des idéologues ?

Qui n’a pas vaguement entendu parler de Keynes, ou, à l’inverse, des monétaristes ? Rapidement dit, pour Keynes, il faut mettre les gens au travail en les payant éventuellement à faire des travaux inutiles, cela permettra de leur donner une rémunération, la dite rémunération leur permettant, logiquement, de consommer : l’idée de revenu ‘universel’, sous une forme plus moderne que le keynésianisme de base, n’en est pas très éloignée.

Pour les ‘monétaristes’, dont le plus connu, au moins des ‘experts’, est Milton Friedman, la monnaie ne serait qu’un voile, il suffirait de laisser croitre la quantité de monnaie à la même vitesse que la production de biens et de services pour n’avoir aucune inflation. La théorie est sympathique, et certains de mes écrits pourraient laisser croire que je suis moi aussi monétariste, mais elle est fausse, car elle néglige le plus important. L’argent n’apparaît pas dans l’économie par magie, elle n’est pas répartie ‘équitablement’ – quelle que soit la signification de ce mot – elle est liée au crédit, aux anticipations, au travail réel ou anticipé. De fait les monétaristes, eux aussi, comme les keynésiens méconnaissent totalement le fonctionnement d’une économie moderne.

Voilà qui parait bien arrogant et immodeste de ma part. D’un trait de plume, ou d’une volée de touches de clavier, je m’arrogerais le droit de critiquer d’immenses économistes ?

Hé bien, le simple bon sens va démontrer, je l’espère, que la monnaie est importante, mais pas au sens où l’entend Friedman, et qu’il suffit de définir correctement des notions aussi élémentaires que production, consommation, investissement pour montrer que Keynes a pris ses fans pour des abrutis. Et je dois reconnaître que j’en ai fait partie longtemps, de ses fans veux je dire : abruti, j’espère que non, maintenant en tout cas.

Première approche de la production d’un pays, du PIB.

J’ai souvent pris, pour introduire le bon sens dans l’économie, l’exemple d’un seul pays, d’abord isolé, puis ayant des échanges plus ou moins équilibrés avec l’extérieur. Mais on peut me reprocher de penser trop étroitement, puisqu’il n’existe plus un seul pays, développé en tout cas, qui soit isolé de ses voisins. Qu’à cela ne tienne, je vais donc partir, initialement, du pays « monde », un seul pays qui recouvrirait toute la terre, rêve des mondialistes et réalité concrète. Si on ne fait pas intervenir les extra-terrestres, le monde entier peut être considéré comme isolé du reste de l’univers.

Dans ce cadre-là, un seul pays isolé ou la terre entière prise en bloc, il est clair  que tout ce qui est produit sur terre (ou dans un pays donné, supposé isolé) est ‘consommé’, soit sous forme de consommation classique, soit sous forme d’investissement concret. On a produit des machines, des services, des biens de consommation, et donc, ici, production = consommation, plus investissement, plus stock (si certains biens ne sont pas ‘consommés’) Jusqu’ici, bon sens et analyse économique vont de pair. Nul besoin d’introduire des notions plus ou compliquées comme, par exemple, la notion de valeur ajoutée.

Par ailleurs, que la production soit ‘libérale’ , entre les mains d’agents ‘privés’, ou que cette production soit entièrement étatique, le résultat qualitatif reste le même : production égale consommation plus investissement plus stocks.

Que la production ‘libérale’ soit plus ou moins importante qu’une production ‘étatique’ réalisée uniquement par des ‘fonctionnaires’ n’intervient pas ici. Donc l’idéologie n’a toujours pas sa place jusqu’ici dans notre approche. Bien entendu, la monnaie est déjà implicite : certains producteurs reçoivent de l’argent pour leur production, certains consommateurs reçoivent de l’argent quand ils produisent, ou quand on leur donne. Bien ou mal réparti, cet argent assure la consommation, l’investissement. La façon de répartir cet argent, ou de valoriser la production, n'intervient toujours pas ici (ce qui, dans le fonctionnement d’une économie réelle, est évidemment faux, la plupart des gens ne travaillent pas pour travailler, mais pour gagner de l’argent, et la façon de répartir cet argent est évidemment importante).

Pour les grands économistes de la fin du 18ème siècle et du début du 19ème, qui n’avaient pas encore perdu tout bon sens, production des richesses et répartition des richesses produites étaient les deux plus grandes questions économiques à aborder, Smith s’intéressant surtout à la production, et Ricardo à la répartition.

Cela étant, la façon dont le pouvoir d’achat, pour ne pas répéter ici l’argent ou la monnaie, est « distribué » est évidemment essentielle dans une économie concrète, et le rôle de ceux qui ont, ou qui s’octroient, le pouvoir d’influencer très fortement cette répartition est primordial. Est-ce au « parti unique » de déterminer cette répartition, est-ce à des grands financiers tout puissants, est-ce aux producteurs eux-mêmes, cette question est évidemment, elle, éminemment idéologique, même si elle a des conséquences concrètes d’une importance extrême. Mais nous laisserons aux hommes politiques d’en juger, en espérant qu’ils le fassent à bon escient, pour ceux qu’ils estiment être le « bien commun », et pas leur bien personnel, voire le « rien de commun ».

Une première évidence (ou pas ?), sur le PIB.

Mais revenons à l’économie, pure et donc simple, si on ne s’écarte pas du simple bon sens. Nous avons montré que pour un pays ‘autonome’, sans aucun contacts avec l’extérieur, seule la production pouvait être ‘consommée’ (sous forme de consommation de biens et services, d’investissements physiques – machines, entrepôts, immeubles – ou encore gardée en réserve) ce que les adeptes des formules pourraient écrire :

Production= Consommation Plus Investissement Plus Stocks (Pib = C+ I + St)

Si l’on préfère, on pourrait aussi dire que la production a été entièrement ‘dépensée’, et donc que les dépenses d’un pays isolé sont nécessairement égales à sa production (quel que soit l’étalon monétaire que l’on utilise pour cela, quelle que soit la répartition monétaire entre les différents ‘consommateurs-dépensiers’, si l’on n’oublie pas les stocks, que certains assimilent peut être à de l’épargne, mais qui, pour le moment, est de l’épargne physique, par exemple des stocks de blé ou de riz).

Pour le moment, que la répartition soit ‘juste’ ou non, qu’elle soit décidée par le marché, le gos plan ou tout autre mécanisme, avec ou non intervention de banquiers, peu importe, l’équation ne change pas : on produit ce que l’on consomme, on consomme ce que l’on produit, et les dépenses, d’investissement, de consommation ou de ‘stockage’ sont égales à ce que l’on produit.

Mais que se passe-t-il si l’on veut dépenser plus que ce que l’on produit ? C’est impossible à l’échelle d’un pays isolé, ou de la terre entière. Mais à l’échelle d’un pays, est-ce possible ?

Du point de vue du simple bon sens, c’est possible, et c’est ce qui arrive à la France depuis presque 20 ans, puisqu’elle importe plus qu’elle n’exporte.

PIB d’un pays qui importe plus qu’il ne produit.

Faut-il dire que le PIB est l’ensemble de la production, ou bien l’ensemble des dépenses, à savoir l’ensemble de ce qui peut être acheté par les français, ou plus exactement par les résidents en France.

Incohérence des définitions de l’INSEE sur le PIB !

En fait j’ai souvent, ces derniers temps, demandé à ceux qui s’intéressaient à ce type de questions, quel était leur point de vue, personne ne s’est jamais risqué à tenter une réponse. J’ai même signalé cette difficulté, pour ne pas dire cette incohérence, dans mon dernier livre, livre dont l’excellent média « TVLibertés » m’avait fait l’honneur d’y consacrer une émission, en juillet 2021. Là encore, personne n’avait osé me poser la question. Il y a certains sujets tabous, on ne remet pas en cause 50 ou 60 ans de comptabilité nationale. Soyons justes, un éco-philosophe », Marc Dugois, membre du conseil économique du Front National dans les années 2015, s’était déjà penché sur la question, mais avec une approche qui ne m’avait pas paru suffisamment claire pour être convaincante.

Pour parer à l’incrédulité éventuelle de tout lecteur supposé de bonne foi, voilà ci-dessous le tableau, issu des données de l’INSEE, et reproduit dans mon livre « Ce que tout politique doit  connaître en économie », page 81

Dans ce tableau OFFICIEL (aux couleurs près) pour l’année 2019 tiré des données de l’INSSE pour l’année 2019, on s’aperçoit que les importations ne font pas partie du PIB, mais des emplois finals (ou finaux ?), alors que les exportations, eux, en font partie. Pour les exportations, ce serait logique d’un point de vue « valeur ajoutée », ou « travail », mais pas d’un point de vue « consommation » ou « dépenses ». Quant aux variations de stocks, qui ne sont là que pour équilibrer les comptes, il faut les enlever  pour retrouver le PIB, donc la dénomination « contribution à la croissance » est plus que contestable.

Première conclusion : le calcul du PIB est incohérent en économie ouverte.

Bien entendu, cela peut passer pour des arguties d’expert, ou d’économiste souffrant d’insomnies (même si le fait de faire des erreurs volontaires de plusieurs dizaines de milliards n’est pas négligeable) Souvenons nous que l’un des critères de  l’apparente bonne santé économique d’un pays est le niveau de son PIB, et surtout de son éventuelle croissance. Les administrations adorent nous vendre la « croissance du PIB » lorsqu’elle existe, en oubliant à la fois son incohérence et le déficit commercial grandissant qui intervient grandement dans les emplois finals, donc dans les dépenses des ménages.

Pour notre part nous considérerons que d’un point de vue du ‘consommateur’, c’est l’approche consommation, ou dépenses, qui convient de suivre, alors que du point de vue de la production, c’est la valeur ajoutée qui convient le mieux comme indicateur.

Pour répondre à la question sur le PIB, si un pays consomme plus qu’il ne produit, et donc s’il importe plus qu’il n’exporte, son PIB est inférieur à sa consommation, et il faudra trouver une source de financement ailleurs que dans sa production, d’où la nécessité de s’endetter auprès de l’étranger, soit directement, soit par l’intermédiaire d’organismes financiers. Les dépenses sont, dans ce cas, supérieures à la valeur ajoutée, la valeur ajoutée étant nom « savant » inventé par les ingénieurs de l’INSEE, et par les fonctionnaires des impôts, pour que l’honnête homme n’essaye plus de comprendre des notions pourtant extrêmement simples. Que ce soit à l’échelle d’un pays ou d’un ménage, si vous consommez plus que vous ne produisez, vous vous endettez nécessairement. (Bien entendu, quand vous avez des soldes commerciaux positifs, comme l’Allemagne depuis 20 ans, c’est l’inverse. Vous pourriez acheter beaucoup plus que vous ne consommez, ou prêter de l’argent à des pays plus ‘pauvres’)

Fausseté, ou malhonnêteté de l’approche de Keynes

Quoiqu’il en soit, que ce soit par malhonnêteté ou complaisance avec les puissances qui nous gouvernent, les données des comptables nationaux sont incohérentes, même s’ils s’efforcent de les cacher. Je pense qu’il n’y a pas un étudiant en économie sur 100, et pas un « honnête homme » sur un million, qui s’est vraiment lancé dans les calculs fournis par l’INSEE, surtout quand ils sont tellement agrégés que ce n’est pas simple d’y voir clair.

On ne peut pas rapprocher cette incurie à Keynes car, à son époque, la comptabilité nationale n’existait pas encore. En revanche, il a tout fait pour faire croire que l’on pouvait, si nécessaire, remplacer le travail utile par des travaux inutiles, et que payer des gens à ne rien faire, comme creuser des trous et les reboucher pouvait avoir une bonne influence sur l’économie. C’est ce  qu’un demi- siècle plus tard l’économiste libéral, Jacques Rueff, conseiller du général de Gaulle, a critiqué en parlant de ceux qui pensaient qu’il fallait subventionner des travaux inutiles avec de l’argent qui soit n’existait pas, soit qui venait directement de la planche à billets de la banque centrale, ce qui revient au même. C’est d’ailleurs ce qu’a fait Macron depuis 2020 avec son « quoiqu’il en coûte ».

Le chômage, une anomalie ou une réalité incontournable.

En fait, bien sûr, Keynes n’était pas stupide, et il a simplement essayé, je pense, de trouver une solution à une crise économique sans précédent. Les états, repliés sur eux-mêmes, ne se faisaient plus confiance entre eux, la spéculation boursière, période ‘bénie’ pendant laquelle on pensait que l’argent fabriquait tout seul l’argent, s’était terminée, comme toujours, par un krach, qui avait conduit l’économie réelle à ne plus avoir confiance en elle-même. Quand l’argent semble avoir perdu toute valeur, à quoi bon travailler si même les puissants n’y croient plus. Face à un fait, un chômage qui explosait, une économie en récession, Keynes a voulu expliquer ce chômage, incompréhensible pour des libéraux.

L’école libérale, en effet, du moins dans ses positions politiques les plus radicales, pensait qu’il fallait ne rien faire pour s’opposer au fonctionnement normal des différents marchés, dont celui de l’emploi. Pour cette école, s’il y avait du chômage, c’est parce que les salaires étaient trop élevés, et ne permettaient pas aux éventuels employeurs d’y trouver un intérêt à employer les chômeurs, trop exigeants. Une partie de cette école libérale interprétait aussi, de façon erronée, la phrase de Jean Baptiste Say : « L’offre crée sa propre demande » dite aussi, là encore à tort « loi des débouchés »

Que signifie la loi de Say ? Pourquoi produire, et pour qui ?

Les libéraux, comme Keynes pour des raisons diamétralement opposées, ne semblent pas avoir compris, ou voulu comprendre, le fonctionnement réel d’une économie, dont le principe de base est : « les chefs d’entreprise ne vont fournir que les biens et services qu’ils pensent pouvoir vendre à un prix qu’ils jugent, a priori, rémunérateur ». On peut évidemment tourner ce principe de diverses façons, par exemple dans un contexte « administré » où l’état décrète que tout ce qui va être produit sera acheté (ou jeté à la poubelle), ce qui résout ainsi la première difficulté des entrepreneurs : va-t-on acheter mes produits, ou mes services. On a vu les résultats pour la défunte URSS.

La méthode keynésienne, qui se veut plus subtile, a deux formes. La première est de dire que les ‘travailleurs’ sont frappés d’illusion monétaire : il suffirait d’augmenter les salaires de façon ‘virtuelle’ pour que les anciens chômeurs acceptent de travailler (même si l’ensemble des prix, en particulier les produits et services de consommation courante, le « caddy de l’ouvrier », augmente encore plus vite). La deuxième forme, à la « soviétique », est d’engager des ouvriers à faire des choses inutiles, ce que Rueff a critiqué à juste titre, un demi-siècle plus tard. En fait, Keynes cherchait simplement à répartir différemment le « pouvoir d’achat », en semblant oublier que cela n’est possible que si la production UTILE de biens et services le permet en valorisant correctement le TRAVAIL (manuel ou intellectuel)

Mais revenons à la loi de Say «  l’offre crée sa propre demande ». Que l’on prenne l’exemple du monde entier (un seul pays) ou celui d’un pays unique, mais isolé, c’est évident, ou presque. On ne peut consommer (en investissement ou en consommation) que ce qui est produit, et si c’est produit cela doit aboutir quelque part. En dehors d’une réflexion d’ordre philosophique : seul ce qui est produit peut être consommé, cela ne signifie pas que l’on peut produire n’importe quoi. Cela signifie, au niveau macro-économique, celui des entrants-sortants (ou au niveau des inputs-outputs) qu’en dehors de ce qui est utilisé pendant les cycles de production – ce qui est aussi appelé « consommation intermédiaire » - tout est fait par l’homme producteur et acheté par l’homme consommateur. Bien sûr, si tout n’est pas consommé, biens de consommation, services ou biens de production, cela va en stock).

Répartition et production.

L’inconvénient est que cela peut conduire à ce que la répartition est directement liée à la production, répartition qui serait calculée « uniquement » en fonction des efforts consentis par chaque agent ‘producteur’, ce qui seront plus tard dénommées « valeur ajoutée », ce qui est une façon détournée et qui se veut savante de dire  Ici la monnaie n’apparait pas explicitement, ce qui a fait dire à l’école néoclassique que l’on pouvait s’en passer, qu’elle n’était qu’un voile, ce qui est une escroquerie de plus. Le producteur de pommes ne paye pas ses ouvriers en ‘nature’, en pommes ici, du moins pas uniquement, mais en argent, et ceci est vrai pour l’immense majorité des métiers d’une économie contemporaine. La « monnaie » ne crée pas toute seule des « petits », comme le disait déjà fort bien Aristote il y a vingt cinq siècles, mais elle est indispensable pour favoriser la mise en place de processus de production. La monnaie n'est donc pas qu’un voile, c’est aussi un élément du processus de production, et donc de pouvoir.

En résumé, dans un pays isolé, la production crée sa propre demande, mais les flux monétaires, qui existent évidemment, ne sont pas nécessairement liés à la « justesse » ou à l’équité des rémunérations. Penser que  la monnaie est un « voile monétaire » est purement idéologique. Par ailleurs, une vérité de bon sens, si une entreprise produit un service ou un produit, c’est pour le vendre sans perdre de l’argent pour cela. Donc la question des anticipations keynésiennes est exacte, même si Keynes a tout fait pour qu’on ne comprenne pas ce qu’il voulait dire. Le rôle de l’Etat doit être limité, ne pas mettre trop d’entraves mais veiller à ce qu’il produit, lui aussi, soit justifié, ce qui l’est de plus en plus rarement.

En conclusion provisoire : le bon sens de ceux qui travaillent est souvent supérieur à la soi-disant expertise des théoriciens, même si ces derniers sont souvent au service d’une idéologie qui considère que le travail vaut bien moins que l’argent, et que la production réelle n’a pas d’importance. C’est ainsi que la spéculation  et la corruption gangrènent le monde, et que l’on a réussi, en particulier, à faire croire aux Français que l’argent magique permettait de vivre sans travailler, alors que les richesses produites fin 2022 sont inférieures aux richesses produites fin 2019, même si la hausse des prix peur en partie cacher cette réalité. Par ailleurs, comme nous le reverrons, le déficit commercial endémique en France depuis 2003 est financé par des dettes qui fragiliseront la France pour des décennies en la rendant dépendante de l'étranger, à moins, bien sûr que l'on décide de les ignorer.

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