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Affichage des articles du mai, 2011

LE RMD: une volonte politique plus qu un probleme d intendance

L'instauration du revenu minimum de dignité: cela dépend essentiellement d'une volonté politique. 625 € chaque mois , net d'impôt, sur le compte de 64.5 millions de Français ! Un demi SMIC égal au quart de notre PIB par habitant . Une allocation universelle rendant caduque la plupart des aides dites ‘sociales’, du RMI au RSA en passant par les allocations familiales ou les aides au logement. De la faisabilité d'une telle mesure L'intérêt d'une telle mesure est évident pour tous ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. Les 625 euros mensuels que nous proposons (deux adultes toucheraient ainsi, à eux deux, 1250 euros) ne sont pas la panacée, mais ce chiffre paraît à la fois possible (il correspond au quart du PIB moyen Français de 2008) et suffisamment utile pour sortir la majorité des exclus de leur misère. Les personnes concernées. Tous les français, sans exception : il ne sera ni question, ni nécessaire, de mobiliser une armée d’experts et de co

Necessite et simplicite d'une reforme monetaire

Remarque préliminaire : on peut s’étonner que tant d’économistes ou d’experts plus ou moins auto-proclamés de la chose monétaire semblent redécouvrir M. Allais, presque totalement ignoré de son vivant, et cette redécouverte semble toucher, plus ou moins fortement, l’ensemble de l’échiquier politique. Certes, les thèses de M. Allais sur l’ imposition du capital pouvaient déplaire à ceux que l’on range habituellement parmi les électeurs de droite – à savoir les ‘rentiers’ et les ‘capitalistes’. Et ses thèses ‘libérales’ sur l’ importance des entrepreneurs et des « revenus gagnés » pouvaient, elles, déplaire fortement aux tenants d’une assistance tous azimuts – censés incarner la gauche. Il n’empêche, depuis sa disparition il y a quelques mois, ses thèses n(ont jamais été autant d’actualité : rendre à l’Etat sa puissance régalienne de « création monétaire » , permettre aux entreprises d’exercer leurs capacités de création de richesses, et confiner les banques dans un simple rôle de