Articles

Affichage des articles du août, 2014

Des prélèvements de plus en plus lourds, pour un Etat de moins en moins "souverain"

Image
En France, l’Etat dépense de plus en plus, en étant de moins en moins ‘souverain’. Par Bruno Lemaire, Secrétaire Général du club Idées Nation Chacun sait, certes, que les dépenses publiques avoisinent 57% de son PIB – alors que ses recettes dépassent péniblement 52.5%. Les esprits chagrins pourraient en déduire que la France n’impose pas assez, ou dépense trop, ou les deux peut-être. Mais mon point n’est pas celui là, il porte bien plus sur l’évolution des dépenses publiques, et sur le fait que les dépenses ‘régaliennes’, celles qui concernent la défense, la justice, la police et les affaires étrangères n’ont jamais été si basses. De fait, comme le rappelait F. Vigne gans un article récent de Valeurs Actuelles, les dépenses régaliennes ont suivi un parcours inverse de celui des dépenses publiques, plus ces dernières ont été élevées, moins elles ont ‘profité’ à l’Etat dans son rôle régalien d’Ordre et de Sécurité, interne ou externe. Les faits parlent d’eux mê

Les solutions archaïques du gourou Attali

Les solutions archaïques du gourou Attali Par Bruno Lemaire, secrétaire général du Club Idées Nation. Jacques Attali, tout en aimant bien enfoncer les portes ouvertes d’un air inspiré : oui la « croissance » française est à zéro, oui les déficits publics vont être plus proches de 5 % que de 3, oui l’argent « dort » dans les coffres ou les tiroirs a livré ce matin, à un journaliste ébahi, ou esbaudi, ses recettes immédiates de sortie de crise. En un mois, on pourrait sauver Hollande, sauver le PS, sauver la France, et pourquoi pas, sauver le monde… A la base de tout cela, un seul fil rouge : chercher l’argent dans le bas de laine des éventuels droits de succession. Puisque l’argent ne sort pas – la (pas si) fameuse trappe à liquidités de Keynes - faisons le sortir en supprimant les droits de succession pour tous les investissements, dans la pierre ou l’acier, dans l’immobilier ou les machines-outil, qui seraient réalisés les deux prochaines années. Et puis, pour c

La_déflation_c-est_maintenant

La déflation, c’est maintenant … Par Bruno Lemaire, secrétaire général d’Idées Nation Essayons d’y voir clair, plutôt que d’utiliser le langage pédant cher aux ‘experts’ de toute sorte. L’économie française, et peut être européenne, est en panne, c’est-à-dire que nous ne produisons pas plus de biens et services qu’il y a 6 ou 7 ans, pour une population qui   s’est accru pourtant de près de deux millions de personnes, et un chômage qui s’est accru de plus d’un million d’âmes. Notre pouvoir d’achat moyen, qui, pour certains s’est simplement transformé en simple pouvoir de survie, a donc lui aussi diminué. Quant à la hausse des prix, plus couramment appelée « inflation », elle n’a jamais été aussi faible, du moins officiellement. Alors, succès ou échec que cette inflation tant décriée ? Faut-il rappeler que pendant les « trente glorieuses », de 1947 à 1973 (pas tout à fait trente ans donc …) la croissance française était de l’ordre de 5%, avec une inflation du