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Affichage des articles du novembre, 2010

Monnaie-credit-financement_de_quoi_parle_t_on

Monnaie, crédit, financement : mais c’est très simple J’avais jusqu’ici beaucoup hésité à me ranger derrière la bannière du Crédit Social, pour une raison purement technique – alors même que leurs arguments humanistes, sociologiques et économiques m’avaient toujours parus frappés au coin du bon sens. L’argument technique que je ‘ne sentais pas’ était le fameux escompte. J’avais beau tenté de le comprendre, rien n’y faisait. J’ai même écrit un billet sur ce point, en me disant que si je tentais de l’expliquer à d’autres, j’y verrais plus clair. Rien n’y a fait, pour une raison que je crois maintenant bonne, c’est que cet « escompte compensé » n’a pas lieu d’être, il est tout à fait inutile, et, par ailleurs, compliqué à instaurer, si tant est qu’on veuille l’appliquer, au contraire des deux autres principes : une monnaie-crédit au service de la collectivité, et un dividende social . Avant de reprendre la seule question qui importe, comment financer les dizaines de milliers, voir

Face a une dette publique abyssale, la rigueur n’est pas la solution

Le scandale des dettes et des intérêts publics, cause principale d'une catastrophe annoncée… Comme l’écrit fort justement A.J. Holbecq, on ne peut contester le fait que l’état français – et la plupart des états fortement endettés de la zone euro – doit aux intérêts payés depuis 1973 sa dette publique abyssale (1500 milliards, fin 2009 soit plus des ¾ du PIB, et à peine moins de 1600 milliards fin 2010). Rappelons que ce point est directement issu de la fameuse réforme 'Giscard d’Estaing', article 25 de la loi de 1973 interdisant à l’État de présenter ses propres effets à l’escompte de la Banque de France – ‘innovation’ avalisée ensuite dans le traité de Maastricht comme directive européenne. Notons que ce principe « pas de financement direct des états » allait dans le sens de l’histoire de la « dérégulation financière » dite ‘libérale’ – alors même qu’un économiste prétendument libéral, le regretté M. Allais, s’est toujours élevé contre cette directive, au contraire

Un modele d'imposition et de redistribution

Nous allons reprendre notre approche sectorielle initiale, en faisant intervenir 4 secteurs, le secteur1 de biens de production , le secteur2 de biens de consommation , le secteur3 'virtuel' de biens intermédiaires , et le secteur4, représentant la production de services publics . Avec une notation évidente, nous aurons, pour i variant de 1 à 4 ( ici SALi et PROFi sont 'nets', c'est à dire après 'fiscalisation' et taxation ) : PRODi =AMORi + MATi + SALi + PROFi + RMDi +GOUVi, La seule spécificité retenue pour le secteur4 tiendra au fait que, traditionnellement, le secteur public ne fait pas de bénéfices, on aura donc PROF4 = 0 (mais cela ne changerait rien si PROF4 était supérieur à 0) Dans les modèles bi et tri-sectoriels esquissés précédemment (qui ne représentent qu'une simplification des tableaux de comptabilité nationale, avec des notations personnelles, AMOR pour dépréciation du capital physique, MAT pour consommation intermédiaire,

Un modele de distribution d'un revenu de solidarite universel

Un exemple de "fiscalité solidaire" à partir d’un modèle « trisectoriel » Dans les modèles bi et tri-sectoriels précédents (qui ne représentent qu'une simplification des tableaux de comptabilité nationale, avec des notations personnelles, AMOR pour dépréciation du capital physique, MAT pour consommation intermédiaire, SAL pour revenus salariaux, et PROF pour profits) il est facile - et essentiel - de noter que la somme des CA des secteurs de production est évidemment très supérieure au PIB (du fait des différents échanges entre secteurs au cours de ces processus). On peut aussi remarquer que cette quasi évidence avait sans doute conduit le major Douglas (père du Crédit Social), et ce avant l’invention des Tableaux d’Entrée-Sortie de la Comptabilité Nationale, à suggérer l’utilisation d’escompte généralisé pour financer la différence entre CA et Valeur ajoutée. La question du Dividende Social, ou du Revenu Minimum de Dignité. Cela étant noté, ou rappelé, on