ElementsDeconomiePolitique


Ce que tout honnête homme devrait savoir en Economie : éléments d'Economie Politique

J'ai construit un cours "interactif" de 5 heures (éléments d'économie politique) à partir d'une trentaine de vidéos - la plupart étant dans le domaine public (d'où certains liens connus, m'étant parfois contenté de les raccourcir, ou de les couper en tranches, tout en en faisant une trame logique) - la durée de ces vidéos s'étalant entre 2 et 8 minutes.

En fait ce cours interactif va permettre au lecteur de butiner, c'est à dire de se balader, en suivant son inspiration, mais aussi en se raccrochant au fil rouge que j'ai cherché à mettre en valeur. Mais à chaque internaute, bien sûr, de suivre sont propre chemin, en fonction de ses compétences déjà acquises et de ses centres d'intérêt. Ce peut aussi être une démarche un peu plus collective, regroupant 4 ou 5 personnes se faisant chacun à tour de rôle, le "maître" et l'élève, là encore en fonction du passé de chacun.

L'idée est de faire de la "maïeutique" moderne, un mélange entre Socrate et la méthode des cas de Harvard.
Un peu de vidéo, un peu de questions-échanges des participants, un peu de commentaires de ma part, ou, plus généralement, de l'intervenant (qu'il ne s'agit donc pas de remplacer complètement ...)

[Le 'cours' est divisé en 5 UV, unités de Valeur:
  1. UV1 : « Macro-économie » (Eléments de Macro-économie et de Comptabilité Nationale)
  2. UV2 : « Enjeux socio-économiques » (Les enjeux socio-économiques : Pouvoir d’achat, emploi, retraites)
  3. UV3 : « Politique Monétaire » (Le(s) systèmes monétaires et les politiques monétaires ‘compatibles’)
  4. UV4 : « Budget » (Finances, dettes publiques et politiques budgétaires et fiscales)
  5. UV5 : « Economie Politique » (Le positionnement du programme du Front National vis-à-vis des grandes théories économiques, entre libéralisme et socialisme, entre monétarisme et keynésianisme) C'est le seul point - la seule UV - non 'public']


J'ai pensé que cela pouvait aussi intéresser toute personne, de quelque sensibilité politique qu'elle soit, sachant que seule « la Vérité rend libre ». C'est une des phrases choc de Marine Le Pen, reprise de l'Evangéliste St Jean, mais il serait à souhaiter que d'autres leaders politiques cherchent aussi à la faire leur.

A chacun, bien sûr, de se « libérer » à sa façon, et de suivre son propre parcours maïeutique, même si je suis prêt à répondre à d'éventuelles questions sur ce blog, ou ailleurs ...

Ci dessous, les commentaires et liens sur ces diverses vidéos  (la plupart de ces videos sont disponibles en format « youtube » ou « dalymotion », elles sont aussi disponibles en téléchargement – en respectant les droits d'auteur de leurs auteurs, identifiables dans les vidéos elles-mêmes, sur l'un de mes sites personnels)

Vidéo 1 : (01-00 – UV1.LePib-Kesaco) 
LE PIB mesure de la production d’une économie (hors le travail domestique)
Production des biens et services marchands et non marchands, donne un indicateur sur l’Etat d’une économie.
Cet instrument n’existait pas au moment de la grande crise de 1929, a été mis en place après la deuxième guerre mondiale.

Vidéo 1bis : (01-01 – UVI.Le PIB, c’est quoi)
Une critique sociale du PIB. Le PIB ne mesure pas seulement la création de richesses, mais aussi, parfois, l’impact de catastrophes, naturelles ou artificielles.

Vidéo 2 : (02 - UV1.LePIB_Pourquoi) 
La connaissance du PIB peut servir à piloter la politique économique d’un Etat.
Peut donner aussi une information assez importante sur les capacités de production d’un pays donné.
Un handicap de taille : les comptes définitifs, établis 2 ou 3 ans après les premières estimations, sont souvent assez largement erronés, surtout dans le contexte d’une modification assez importante de la conjoncture (exemples en 2005, en 2008, et en 2011-2012)
Est parfois utilisé pour comparer la situation de plusieurs pays.

Vidéo 3 : (03 – UV1.PeutOnComparerDesPIB) 
Les limites du PIB comme instrument de comparaison. Utiliser le PIB pour comparer la situation économique de deux pays n’est pas toujours probant, surtout lorsque ces deux pays sont très différents, sur le plan géographique, social, culturel, voire économique. Le PIB reste intéressant pour mesurer l’évolution à l’intérieur d’une zone géographique donnée, ou pour comparer l’économie de deux pays voisins, au « style de vie » analogue.

Vidéo 4 : (04 – UV1.Brice Hortefeux et le PIB de la France) 
L’évaluation du PIB est faite en utilisant un étalon monétaire. La comparaison internationale se complique donc en cas de modification du taux de change entre deux monnaies nationales.

Vidéo 5 : (05 – UV1.Dépasser la notion de PIB) 
Autre critique sociétale du PIB. Mais par quoi le remplacer, et comment mesurer son éventuel remplaçant ?  LE PIB ne fait pas le bonheur ... Et comment mesurer l'impact négatif sur l'environnement: un exemple de l'épuisement de ressources animales.


Vidéo 6 : (06 – UV1&2_3minutes …)
Dessine moi l’eco, 3 minutes pour comprendre le pouvoir d’achat
Ce que l’on peut dépenser avec nos revenus.
Tags : Indice des Prix, pouvoir d’achat, consommation, impôts, revenus, panier moyen, INSEEE

Interlude "Comptabilité Nationale": deux 'diapos' extraites de mon cours « papier » :
Décomposition du PIB suivant diverses approches : revenu, production, consommation.
Tags : Salaires, Profits, Amortissements, Import, Export.

Vidéo 7 : (07 – UV2.Pouvoir d’achat Halte au blabla_3mn25) 
Extrait d’une interview de Marine Le Pen, candidate aux élections présidentielles de 2012, sur le pouvoir d’achat et sur les mesures insuffisantes proposées par Nicolas Sarkozy.
Tags : programme économique, pouvoir d’achat, actions, relance, consommation, 2011, stagnation, misère, pension, retraités, crise économique, injustice sociale, prime, ISF.

Vidéo 8 : (08 – UV2.Dr CAC – Pourquoi la France …) 
Emission de « Dr Cac » 
Pourquoi la désindustrialisation de la France. 
Les conséquences de mauvais choix stratégiques et d’une innovation insuffisante privilégiant les services à l’industrie. Moindre compétitivité. Spécialisation sur le bas et le milieu de gamme pour les biens,facilement attaqués par les pays à bas coût.
Tags : désindustrialisation, compétitivité, secteurs d’activité, qualité, Allemagne, délocalisation, services, innovation, gamme de produits, éducation générale.

Vidéo 9 : (09 - UV2.Nicolas Dupont-Aignan et les délocalisations)
Une émission discutable de Arte et Liberation cherchant à démontrer que les délocalisations ne sont pas la véritable cause de la perte d’emplois industriels.
Tags :Dupont Aignan, services, désindustrialisation, délocalisation, externalisation

Vidéo 10 : (10 – UV2.Desindustrialisation et relocalisation) ou autre lien équivalent 
Extrait du JT de la 2 du 13/12/2011. Perte de 4 millions d’emploi en 30 ans. Peut-on relocaliser?
[voir aussi "un champion de larelocalisation ou encore une video assez technique: "réindustrialisation et délocalisation" (d'un prof de Dauphine):  ]
Tags : désindustrialisation, compétitivité, secteurs d’activité, délocalisation, relocalisation, services, innovation, externalisation, gamme de produits.

Vidéo 11 : (11-00 UV2. Le très douloureux …)(pour la seule partie 1  )
Extrait d’une émission de France Info sur la désindustrialisation, partie 1. Debat entre Haski (rue89) et Ferjou(Atlantico)
Rue89, Atlantico, désindustrialisation. Ces deux éditorialistes s’interrogent sur le bien fondé de la vision économique partagée par les décideurs et les politiques depuis plus de 30 ans sur une pseudo économie de la connaissance qui aurait du remplacer, « Fabless » - une société sans fabriques – une économie industrielle jugée par certains archaïque. Il faut aussi s’interroger sur le manque de cohérence d’une politique qui s’attaque à la libre circulation des automobiles, et qui déplore en même temps que PSA fasse d’énormes pertes.
Tags. PSA, engrenage, mode, « Fabless », stratégie, cohérence, services, économie de la connaissance, cout du travail, protection, politique économique, stratégie.

Vidéo 11bis : (11-01 UV2. Le très douloureux …) (partie 2 uniquement) 
Extrait d’une émission de France Info sur la désindustrialisation, partie 2. Debat entre Haski (rue89) et Ferjou(Atlantico)
Rue89, Atlantico, désindustrialisation.
Désaccord important sur la façon de lutter contre la désindustrialisation, bonne ou mauvaise mondialisation, impact de l'Euro, Europe du Sud vs Europe du Nord, mauvais choix stratégiques de nos industriels, trop grande recherche du profit, vision à court terme ...
TAGS: Industrie automobile, secteurs industriels, stratégie, stratégie, cohérence, coût du travail, protection, politique économique.

Vidéo 12 : (12 – UV2.OMC_Kesaco_En2m50) 
L'Organisation Mondiale du Commerce, fondée en 1995, a remplacé le GATT, créé en 1948, a son siège à Genève. Mal nécessaire, ou pas?
Tags : OMC, Organisation Mondiale du Commerce, Gatt, ONU, régulation, libre-échange, mondialisation, échanges internationaux.

Vidéo 13 : (découpée par BL en 3 morceaux) (13 - 00 UV2 et 13 - 01 UV2 et 13 - 02 UV2)
"ProtectionnismeEtPatriotisme" partie 1 (3mn49)  partie 2 (2mn40) partie3 (4mn09)
l'ensemble:     
Débat entre Christian Saint Etienne (plutôt libéral centriste) et Emmanuel Todd ( sociologue 'de gauche' touche à tout et assez fluctuant dans son idéologie) . Le premier défend l'Euro, le second l'attaque, tout en défendant un patriotisme européen ...
Tags: crise, Protectionnisme, patriotisme, Europe, Euro, Todd, Saint Etienne, idéologie, Etat, libre échange, mondialisation.

Vidéo 14 : (14 - UV3 Essence de l'Argent-Conte Medieval) 
La véritable nature de l'argent, montage de Paul Grignon (qui a aussi produit "l'argent dette").
Ce 'conte' permet aussi de mettre en valeur que la véritable richesse est ce que l'on produit et ce que l'on échange, les échanges étant essentiellement basés sur la confiance: qu'elle prenne ou non la forme d'espèces sonnantes et trébuchantes, ou de simples billets, voire de données électroniques, n'est pas, ou ne devrait pas, être le plus important.
Il semble, hélas, que l'histoire du roi Midas n'ait pas suffi: trop de nos contemporains pensent que ce qui compte le plus, c'est la capacité de financement, pas la capacité de production, et "donc" que l'argent compte plus que les possibilités de production de richesses réelles. 
Tags: Argent, monnaie, création, Paul Grignon, banques, échanges.

Interlude: La création monétaire, c'est élémentaire. (rajout 28/03/2013)
Le principe de base de la création ou de la destruction bancaire: le bilan d'une seule banque varie en volume, le total des bilans des autres banques (privées ou centrale) du système bancaire ne varie pas. Si des bilans varient, en dehors du système bancaire, cela montre une diffusion (ou une restriction) de la masse monétaire disponible pour "l'économie réelle".

Vidéo 15 : (15 - UV3&4 - la dette publique pour les nuls)Vidéo tournée fin 2011.
Montre l'influence des diverses lois (1973, 1993, article 104 de Maastricht, article 123 de Lisbonne) sur le montant des dettes publiques, les états ne pouvant plus s'approvisionner en monnaie auprès des banques centrales. Le privilège exorbitant des banques, celui de "battre monnaie", tout en privatisant leurs profits et en socialisant leurs pertes. Racontée avec humour, une histoire de robinets, de baignoires et de flux entre banques centrales et banques privées. Une seule conclusion; redonner aux états, et donc à la France, eur souveraineté monétaire.
Tags: privilège monétaire, flux, taux d'intérêt, dettes publiques, banques, loi 1973, Maastricht, Lisbonne, arnaque monétaire, couverture fractionnaire.

Vidéo 16 : (16 - UV3.La Banque Centrale Européenne face à la crise de la dette) 
Vidéo de la série "dessine moi l'économie" très réductrice, puisqu'elle parle essentiellement du rôle d'une émission monétaire trop importante (surtout si elle était 'publique')  qui serait LA cause de l'inflation, comme s'il n'y avait qu'une cause à l'inflation. Cela permet de justifier les lois de 1973 et de 1993. Une interrogation finale qui n'est pas sans intérêt (mais qui a peu à voir avec le titre de la video, là encore): la BCE peut-elle poursuivre 2 objectifs à la fois, lutter contrer l'inflation, tout en luttant contre le chomage. Bel exemple, en tout cas, d'une pensée unique en économie que l'on inflige à nos étudiants.
Tags: BCE, banque, monnaie, inflation, chomage, objectif, politique monétaire, circuit économique.

Vidéo 17 : (17 - UV3&4.MarineResorberNotreDetteSortirDeLaLoi1973)
reprise des 6 premières minutes de:
http://www.youtube.com/watch?v=1G9rx8YU15E
L'accent est mis sur la loi de 1973, aggravée par la suite par l'article 104 et 123 des traités respectifs de Maastricht et de Lisbonne. 1400 milliards d'euros d'intérêts dus, fins 2011 sur une dette publique dépassant 1710 milliards, 1450 milliards d'intérêts sur une dette s'approchant, fin 2012, de 1840 milliards d'euros, de l'ordre de 90% du PIB de la France, en stagnation complète sur les 5 dernières années. L'Etat ne peut plus emprunter sans intérêts ...
Tags: création monétaire, dettes publiques, emprunt, loi 1973, traités européens, banque centrale, Marine Le Pen.

Vidéo 18 : (18 - UV4.François Hollande et la réduction des dépenses publiques)
Emission Arte et Liberation
F. Hollande avance un peu vite des chiffres sur la résorption des dépenses publiques, qui représenterait un effort historique pour réduire la dette. Que cela soit vrai ou non, on peut se demander si cela devrait être la priorité, mais cette question n'a pas été posée.
Tags: F. Hollande, dépenses publiques, déficit, emploi, service public.

Vidéo 19 : (19 - UV4.Hervé Juvin  les raisons de la dette ) les 4 premières minutes de
Fin de l'économie néo-libérale? La fin d'un consensus social simultanément à la fin de la guerre froide. Le "ventre mou" de la classe moyenne se rétrécit à vue d'oeil, l'indivualisme reprend le dessus, associé peut être à un certain consumérisme.
Tags: consensus, classes sociales, fordisme, demande solvable, dette, guerre froide, reconstruction, hervé Juvin.

Vidéo 20 : (20 - UV4.TVA, ISF, IRPP  comprendre le budget de l'Etat) 
Que représente le budget de l'Etat, d'où vient-il, à quoi sert-il?
Tags: Ecoscope, comptes nationaux, budget de l'Etat, recettes fiscales, impôts, TVA, revenu.

Vidéo 21 : (21 - UV5.Patriotisme économique ou protectionnisme) 
Un débat de France Info entre Giret(Libération) et Orcival(Valeurs Actuelles). L'Europe est évidemment contre toute mesure de "protection". Attention à la naïveté économique face à des pays comme la Chine.
Tags: protectionnisme, patriotisme, débat, idéologie, frontières, guerre des monnaies, compétitivité, cohérence.

Vidéo22 : (22 - UV3.Loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France  Les aveux de Michel Rocard)
Interview sur Europe1. Plusieurs lois sont visées, la loi de 1973, la loi de 1993 (erreur sans doute sur une loi éventuelle de 1974, car confusion avec la présidence Giscard qui a débuté en 1974). Rocard avoue que chacun savait, dans les "hautes sphères", les conséquences qu'aurait cette loi, ou ces lois, reprises dans les traités européens. Mais il l'avoue près de 40 ans après ...

Vidéo 23 en quatre parties sur « l'arnaque de la dette publique »
(23 -00 - UV4.(MLP 2011) L'arnaque de la dette publique!)
Partie1 de l'intervention de MLP. 
Marine Le Pen, à l'occasion d'un hommage fait à Maurice Allais, décédé fin 2010, s'attaque à l'oligarchie financière.
Tags: Marine Le Pen, arnaque financière, dette publique, Maurice Allais, 2011, désordre monétaire, trente glorieuses, service public.

(23 -01 - UV4.(MLP 2011) L'arnaque de la dette publique!)
Partie2 de l'intervention de MLP. 
Le surendettement de l'Etat français serait essentiellement dû au racket payé à l'oligarchie financière du fait de la loi inique Pompidou Giscard de 1973, confirmée dans les traités européens de Maastricht et de Lisbonne
Tags: Marine Le Pen, quarante piteuses, dette publique, loi de 1973, intérêts exorbitants, loi Pompidou Giscard, article 104, Maastricht, Lisbonne, battre monnaie, banques privées, usuriers, spéculation, marchés finaciers, monétisation, monnaie utile, surendettement.

(23 -02 - UV4.(MLP 2011) L'arnaque de la dette publique!)
Partie3 de l'intervention de MLP 
Tout serait fait pour cacher au "petit peuple" ce racketdes intérêts cumulés conduisant à une dette perpétuelle impossible à rembourser. Ce pillage a été évoqué par de nombreuses personnalités, dont Heny Ford il y a déjà trois quart de siècles. Les ravages de la mondialisation sont renforcés par la financiarisation de plus en plus envahissante de l'économie moderne.
Tags: Marine Le Pen, Maurice Allais, dette publique, monétisation, racket, privatisation rampante, intérêts cumulés, dette perpétuelle, etraites, pillage, financiarisation, mondialisation, Bonaparte, Henry Ford.

(23 -03 - UV4.(MLP 2011) L'arnaque de la dette publique!)
Partie4 de l'intervention de MLP
Le système UMPS, dans leur logique financière mortifère, ne pourra jamais rembourser les dettes publiques. Dans le meilleur des cas, il leur faudrait plus de 100 ans, et cela, au prix de sacrifices sociaux insupportables (Entretien effectué début 2011: depuis lors, la dette a encore augmenté de plus de 250 milliards d'euros)
Tags: Marine Le Pen, UMPS, système, remboursement impossible, sacrifices sociaux
*****
Vidéo24 : sur l'Euro et le Franc 2012, UV3&4, en guise de conclusion (proposition émise pendant la campagne présidentielle de 2012)Une monnaie nationale, un euro-franc ou un franc 2012
Entretien réalisé pendant la campagne présidentielle de 2012 avec Bruno Lemaire, Club Idées Nation, conseiller économique de Marine Le Pen. La zone Euro est instable, et non viable économiquement sans mesures d'accompagnement drastiques qui risquent de condamner nombre d'économies européennes à des souffrances inutiles. La question des retraites et de l'Epargne finira elle aussi par se poser, les marchés financiers n'étant préoccupés que par le court terme.
Tags: monnaie, politique monétaire, change, monnaie unique, monnaie nationale, dépréciation, échanges, concurrence déloyale.

Bon cheminement maïeutique ... et critique, bien sûr.



Commentaires

  1. Le blocus de Chypre vient de commencer.
    Les masques tombent.
    L’Union Européenne révèle son vrai visage.

    La Banque Centrale Européenne révèle son vrai visage.
    La BCE n’est qu’un gang de maîtres-chanteurs.
    La BCE affame les Chypriotes jusqu’à ce qu’ils cèdent.
    La BCE arrête de fournir des billets en euros aux banques de Chypre jusqu’à ce que les Chypriotes cèdent.

    Les masques tombent.
    L’Union Européenne n’est qu’une dictature.
    Ni plus, ni moins.

    Ceux qui soutiennent cette dictature n’ont aucune leçon à nous donner.
    Aucune.

    Le blocus de Chypre me rappelle le blocus de Berlin. (Le 24 juin 1948, à l’issue d’une longue dégradation des relations entre les quatre occupants de l’Allemagne, l’Union soviétique bloque les voies d’accès terrestre à Berlin-Ouest. Commence alors le « blocus de Berlin », qui dure jusqu’au 12 mai 1949.)

    Ceux qui soutiennent l'Union Européenne sont comme ceux qui soutenaient l’URSS au moment du blocus de Berlin.

    Ceux qui soutiennent l'Union Européenne ont oublié que le blocus de Berlin n'a pas empêché l'effondrement de l'URSS quarante ans plus tard.

    Les dictatures peuvent faire tous les blocus qu'elles veulent : à la fin, les peuples finissent par les détruire.

    Les 15 peuples qui étaient réunis dans l'URSS ont fini par reprendre leur indépendance : aujourd'hui, l'URSS est morte.

    De la même façon, les 27 peuples qui sont réunis dans l'Union Européenne reprendront leur indépendance : demain, l'Union Européenne mourra.

    L'Union Européenne rejoindra l'URSS dans les égouts de l'Histoire.

    Lisez cet article :

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/03/20/20002-20130320ARTFIG00468-l-europe-organise-le-blocus-monetaire-de-chypre.php

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    1. En fait, Chypre pourrait tenter de garder ses euros uniquement pour les échanges internationaux (en la traitant un peu comme une monnaie commune) tout en demandant aux chypriotes de ne plus procéder qu'en utilisant une monnaie scripturale - pour éviter de tirer sur les billets'. Après tout, une monnaie, c'est une simple convention. Qui empêche Chypre - sinon les pressions internationales - d'avoir une monnaie 'locale'.

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  2. Nous sommes en train de vivre un conflit ahurissant.

    Il y a deux pouvoirs qui s'affrontent, en ce moment même, en Europe.

    1- Premier pouvoir : le parlement de Chypre.

    Le parlement de Chypre est élu par le peuple au suffrage universel. Le parlement de Chypre est légitime. Or ce parlement de Chypre a voté "non" au plan de la Troïka. Et je précise : aucun député chypriote n'a voté "oui" au plan de la Troïka. Aucun.

    2- Second pouvoir : la BCE.

    La BCE est dirigée par un ancien de Goldman Sachs, Mario Draghi. La BCE exerce un chantage scandaleux sur le parlement de Chypre. Mardi 26 mars, la BCE arrêtera de fournir des billets en euros aux banques de Chypre si le parlement n'a pas voté un plan de la Troïka : en clair, c'est un ultimatum. La BCE dit au parlement de Chypre :

    "Vous avez jusqu' à lundi soir pour voter un plan de la Troïka. Si vous ne l'avez pas voté lundi soir, nous arrêterons de fournir des billets en euros aux banques de Chypre mardi matin."

    C'est un diktat.

    La BCE se permet un diktat contre un parlement élu par le peuple.

    C'est un diktat que l'oligarchie européenne impose à un parlement élu par le peuple.

    Dans ce conflit, la BCE a montré son vrai visage.

    Dans ce conflit, l'Union Européenne a montré son vrai visage.

    L'Union Européenne est une dictature.

    Les masques tombent.

    Nous sommes en train de vivre une guerre entre la dictature européenne et les démocraties nationales.

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  3. Jeudi 21 mars 2013 :

    Chypre : l'Union Européenne craint une fuite de capitaux de 30 milliards d’euros.

    Lorsque les banques rouvriront la semaine prochaine, dans le cadre d'un « plan B » acceptable par toutes les parties, les non-résidents mais aussi certains résidents chypriotes pourraient vouloir transférer leurs avoirs sur des comptes à l'étranger.

    L'Europe a fait ses calculs. Son «erreur de communication» sur le plan de sauvetage chypriote - c'est ainsi que le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem l'a qualifié - devrait lui coûter 30 milliards d'euros. Cette somme correspond à la fuite de capitaux redoutée.

    http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/03/21/10001-20130321ARTFIG00595-chypre-l-ue-craint-une-fuite-de-capitaux-de-30milliards.php

    On voit maintenant qu’il n’y a pas 36 solutions :

    1- Première solution : les dirigeants européens violent les traités européens.

    Les dirigeants européens imposent un blocage des capitaux à Chypre.

    Problème : les traités européens interdisent absolument toute restriction à la libre-circulation des capitaux. La libre-circulation des capitaux est gravée dans le marbre des traités européens.

    2- Seconde solution : les dirigeants européens respectent les traités européens.

    Les dirigeants européens laissent sortir les capitaux hors de Chypre dès la reprise des activités bancaires mardi 26 mars, à minuit une.

    Problème : les capitaux sortiront par dizaines de milliards d’euros hors de Chypre, dès mardi, à minuit une !

    Je recopie une dépêche AFP :

    « Les autorités chypriotes ont trois choses à faire d’ici mardi : présenter un plan B crédible et viable pour remplacer le plan de sauvetage rejeté par le Parlement, instaurer un blocage sur une longue période des capitaux placés dans les banques, et préparer la fusion entre les deux principales banques en difficultés, a expliqué cette source sous couvert de l’anonymat. Le risque sinon est une sortie de Chypre de la zone euro, a-t-il averti. »

    Quelles seraient les conséquences concrètes de cette seconde solution ?

    Faillite des banques chypriotes.

    Et ensuite sortie de Chypre de la zone euro.

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  4. Vendredi 22 mars 2013 :

    Medvedev : "la Russie ne ferme pas la porte" à un soutien à Chypre.

    Le Premier ministre russe a, ce vendredi 22 mars, assuré que Moscou n'a pas encore abandonné l'île méditerranéenne. Mais il considère que l'Union européenne et Chypre doivent d'abord trouver eux-mêmes une issue à la crise.

    A l’issue d’une visite de deux jours du ministre des Finances de l'île ce vendredi 22 mars, Moscou s’est montrée inflexible vis-à-vis de son partenaire aujourd'hui au bord de la banqueroute : elle ne compte pas investir davantage à Chypre. Pire encore, elle conseille de quitter les banques et les institutions européennes.

    Le ministre des affaires étrangères russe a ainsi envoyé à toutes ses ambassades un courrier électronique urgent pour enjoindre l'ensemble de ses ressortissants et entreprises de quitter les banques et les institutions financières européennes...

    http://www.bfmtv.com/economie/chypre-russie-se-desolidarise-476052.html

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  5. Samedi 23 mars 2013 :

    Un article ahurissant :

    Plan de sauvetage : le président chypriote espère un accord bientôt.

    Le président chypriote Nicos Anastasiades a affirmé samedi soir qu'il espérait bientôt un accord sur un plan de sauvetage de l'île, au moment où il tenait des négociations-marathon avec la troïka pour lever les milliards d'euros nécessaires à l'obtention du plan.

    Nous sommes ici et nous travaillons avec énergie pour sauver l'économie, a écrit le président conservateur sur Twitter. Nous déployons tous les efforts possibles. J'espère avoir un résultat bientôt, a-t-il dit à la veille de son départ prévu pour Bruxelles pour rencontrer les ministres de l'Eurogroupe.

    Des représentants de la troïka composée de l'Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international étaient samedi soir au palais présidentiel pour poursuivre les négociations, avant une réunion prévue avec les responsables des partis politiques de l'île.

    Faute d'accord avant lundi, selon des sources européennes, les pays de la zone euro sont prêts à en éjecter Chypre pour éviter que la crise ne menace par contagion d'autres pays ployant sous leur dette comme la Grèce, l'Espagne et l'Italie.

    http://www.romandie.com/news/n/_Plan_de_sauvetage_le_president_chypriote_espere_un_accord_bientot63230320132009.asp

    Cette dernière phrase est extraordinaire.

    Les pays de la zone euro sont prêts à éjecter Chypre comme un malade choisirait de se scier un pied atteint de gangrène.

    Je me scie le pied, mais au moins je vais survivre.

    Mais en revanche, si je ne me scie pas le pied, la gangrène va continuer, et après ce sera la jambe ...

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  6. Bank of Cyprus : pour les comptes bancaires supérieurs à 100 000 euros, les déposants subiront une perte de 40 %.

    Lundi 25 mars 2013 :

    Accord sur un plan de sauvetage pour Chypre.

    Un accord a été trouvé, dans la nuit de dimanche à lundi 25 mars, entre le président chypriote, Nicos Anastasiades, et ses bailleurs de fonds internationaux pour parvenir à un plan de sauvetage de Chypre.

    L'accord prévoit que le premier établissement du pays, Bank of Cyprus, soit conservé, mais que les déposants de cette banque, au-dessus de 100 000 euros, subissent des pertes pouvant aller jusqu'à 40 %.

    L'accord prévoit en outre la disparition de la banque Laïki, la deuxième du pays, selon une source européenne.

    Les petits déposants seront épargnés, mais ceux avec des dépôts au-dessus de 100 000 euros subiront des pertes.

    "Les dépôts sécurisés seront mis dans une 'good bank' les autres dans une 'bad bank'. Les dépôts non-sécurisés de plus de 100 000 euros seront gelés et participeront à la recapitalisation nécessaire", a précisé lors d'un point de presse le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble.

    Interrogé sur la réaction des Russes à cet accord qui les affectera via la restructuration du secteur bancaire, le ministre des Finances de Chypre a reconnu que "nombre de nos partenaires internationaux loyaux sont très déçus".

    Les banques chypriotes ont prévenu dimanche qu'elles limitaient encore un peu plus les retraits d'espèces aux guichets, à 120 euros pour les clients de la Bank of Cyprus et 100 euros pour ceux de la Popular Bank.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/24/reunion-au-sommet-a-bruxelles-pour-sauver-chypre-de-la-faillite_1853427_3234.html

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  7. Mardi 26 mars 2013 :

    Des mesures de contrôle strict des capitaux, "temporaires" selon le président chypriote Nikos Anastasiades, ont dû être mise en place pour éviter un "bank run" qui pourrait à lui seul causer la faillite de l'île. Bref, le bilan est lourd. "Chypre est un cas spécifique", a tenté de rassurer le chef de file des ministres des Finances de la zone euro Jeroen Dijsselbloem après avoir provoqué la stupeur dans l'après midi en sous-entendant que cette approche pourrait à nouveau être adoptée à l'avenir. La peur d'un précédent est bien là. D'autant que des craintes pèsent désormais sur une autre petite économie de la zone euro au secteur bancaire hypertrofié : la Slovénie.

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20130326trib000756035/chypre-apres-le-soulagement-l-heure-du-bilan-pour-les-marches.html

    Comment ça, les craintes pèsent désormais sur la Slovénie ?

    Mais les craintes pèsent aussi sur le Luxembourg.

    Les craintes pèsent aussi sur Malte.

    Les craintes pèsent aussi sur Jersey et Guernesey.

    Dans les mois qui viennent, les économies européennes qui ont un secteur bancaire hypertrophié vont subir le sort de Chypre.

    C'est le mektoub.

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  8. Mercredi 27 mars 2013 :

    Ce qui se passe en Europe, c'est comme quand on joue au tiercé ou au quinté.

    Bon, ça y est, nous savons maintenant qui sera le sixième.

    Pour le moment, nous connaissions les cinq premiers.

    Mais là, c'est bon, il n'y a plus de suspens : nous venons d'apprendre qui sera le sixième.

    Lisez bien cet article :

    Slovénie : Moody's abaisse la note de la deuxième banque du pays NKMB.

    L'agence d'évaluation financière américaine Moody's a abaissé mardi la note de la deuxième banque slovène NKMB, en raison des craintes concernant l'économie du pays membre de la zone euro, qui pourrait être contraint de demander une aide européenne.

    La note à long-terme de la NKMB, détenue par l'Etat, a été abaissée de deux crans de B3 à Caa2 par Moody's, la faisant passer au rang de valeur ultra-spéculative.

    L'agence de notation a associé sa décision d'une perspective négative en raison des craintes d'un nouvel affaiblissement du porte-feuille de crédit de la banque.

    Moody's avait déjà dégradé le 13 mars la note de la plus grande banque slovène Nova Ljubljanska Banka (NLB), de B2 à Caa2, également au rang de valeur ultra-spéculative.

    La NKMB, détenue par l'Etat, pourrait avoir besoin d'une nouvelle injection de capital pour remplir les exigences de l'Autorité européenne des banques (EBA).

    En raison des problèmes de son secteur bancaire acculé par une montagne de mauvaises créances (7 milliards d'euros selon un rapport du Fonds monétaire international), la Slovénie pourrait devenir le prochain pays de l'UE à demander une aide de l'Union européenne, après Chypre.

    http://www.romandie.com/news/n/_Slovenie_Moody_s_abaisse_la_note_de_la_deuxieme_banque_du_pays_NKMB16260320131540.asp

    Ensuite, tous les Etats européens qui ont un secteur bancaire hypertrophié vont subir le sort de Chypre.

    Dans quel ordre ?

    Jouons au petit jeu des pronostics :

    1- D'abord, il y a eu la Grèce.
    2- Ensuite, l'Irlande.
    3- Ensuite, le Portugal.
    4- Ensuite, l'Espagne.
    5- Ensuite, Chypre.
    6- Demain, ce sera le tour de la Slovénie.
    7- Après-demain, ce sera le tour de Malte.
    8- Après-après-demain, ce sera le tour du Luxembourg.
    9- Après-après-après-demain, ce sera le tour du Royaume-Uni.
    10- Après-après-après-après-demain, ce sera le tour de l'Italie.

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  9. Mercredi 27 mars 2013 :

    La banque slovène Nova Ljubljanska Banka (NLB) est en faillite totale. Moody's a dégradé le 13 mars la note de la banque Nova Ljubljanska Banka de B2 à Caa2, au rang de valeur ultra-spéculative.

    Les taux d'intérêt des emprunts slovènes à dix ans ont continué à augmenter mercredi, face aux craintes d'une demande d'aide européenne de la Slovénie. Ils ont frôlé la barre symbolique de 7%, jugée intenable à long terme pour un pays, contre un peu plus de 6% mardi et seulement 5% la semaine dernière.

    Lisez cet article hilarant : vous allez voir, c'est à mourir de rire !

    Slovénie : le Premier ministre exclut une demande d'aide internationale.

    La Slovénie n'a pas besoin de demander une aide internationale après Chypre, a estimé mercredi le nouveau Premier ministre de centre-gauche Alenka Bratusek, affirmant que la priorité de son gouvernement sera de réformer le système bancaire slovène.

    "La Slovénie est capable de s'en sortir toute seule", a clamé Alenka Bratusek au Parlement, lors d'une session de questions au gouvernement.

    "Le redressement de notre système bancaire est notre principale priorité, et le ministre des Finances y travaille jour et nuit", a-t-elle ajouté.

    Le ministre Uros Cufer, ancien analyste du principal institut bancaire du pays Nova Ljubljanska Banka (NLB), dispose "de bonnes connaissances en la matière".

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-00510106-slovenie-le-premier-ministre-exclut-une-demande-d-aide-internationale-553120.php

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  10. Nous savons maintenant que les dominos européens vont continuer à tomber, les uns après les autres.

    Tous les Etats européens qui ont un secteur bancaire hypertrophié vont subir le sort de Chypre.

    1- D'abord, il y a eu la Grèce.
    2- Ensuite, il y a eu l'Irlande.
    3- Ensuite, le Portugal.
    4- Ensuite, l'Espagne.
    5- Ensuite, Chypre.
    6- Demain, ce sera le tour de la Slovénie.
    7- Après-demain, ce sera Malte, puis le Luxembourg, puis le Royaume-Uni, puis l'Italie ...

    Jeudi 28 mars 2013 :

    Voici les dernières nouvelles du sixième domino : la Slovénie.

    Slovénie : un conseiller du FMI pressenti pour diriger la Banque centrale.

    Un conseiller du Fonds monétaire international (FMI), Bostjan Jazbec, est pressenti par les autorités slovènes pour prendre la tête de la Banque centrale, alors que le secteur bancaire est au bord de l'implosion faisant ainsi de la Slovénie un pays candidat à une aide d'urgence de l'Union européenne.

    http://www.romandie.com/news/n/_Slovenie_un_conseiller_du_FMI_pressenti_pour_diriger_la_Banque_centrale76280320130038.asp?

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  11. Slovénie :

    PIB de la Slovénie : 35,719 milliards d'euros.

    Créances irrécouvrables des banques slovènes : 7 milliards d'euros, soit 20 % du PIB de la Slovénie.

    Parmi les anciens pays communistes, la Slovénie, ex-élève modèle de l'Union européenne et de la zone euro qu'elle a intégrée en 2007, est tombée en récession en 2012 et devrait y rester en 2013. Son système bancaire est confronté à une montagne de créances pourries (7 milliards d'euros, selon un rapport du FMI).

    Lisez cet article :

    Après Chypre, les marchés voient la Slovénie menacée à son tour.

    Si le cas chypriote est présenté par un certain nombre de responsables européens comme "exceptionnel", la gestion du plan d'aide accordé à Nicosie pourrait avoir de lourdes conséquences pour la Slovénie, dont le secteur bancaire montre d'inquiétants signes de fragilité.

    Les rendements des emprunts slovènes à deux ans ont bondi jeudi à près de 7%, dépassant ainsi ceux des emprunts à dix ans, signe que les investisseurs commencent à juger que le risque de défaut est élevé.

    La Slovénie a placé en octobre 2012 sa première obligation à 19 mois, et l'ancien Premier ministre Janez Jansa a prévenu que le pays devrait émettre de nouveaux titres d'ici le 6 juin, date à laquelle 907 millions d'euros de dette à 18 mois arriveront à maturité.

    Le précédent chypriote, par lequel certains déposants ont été lourdement taxés pour permettre à Nicosie d'obtenir une aide de ses partenaires, laisse craindre qu'une situation semblable se produise en Slovénie.

    "Pour eux, juin, c'est encore loin, ils doivent donc faire quelque chose", juge Tim Ash, responsable des marchés émergents chez Standard Bank.

    "Il devient de plus en plus probable qu'ils devront commencer à discuter avec le FMI et la Troïka sur la question d'un plan d'aide."

    http://bourse.lesechos.fr/forex/infos-et-analyses/apres-chypre-les-marches-voient-la-slovenie-menacee-a-son-tour-866793.php

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  12. Vendredi 5 avril 2013 :

    Les banques italiennes ont dans leurs livres 125 milliards d'euros de créances irrécouvrables, soit une hausse de 17 % sur un an.

    Lisez cet article :

    Italie/banques : Fitch prévoit encore plus de provisions pour crédits douteux.

    L'agence de notation Fitch prévoit que la tendance à l'accroissement des provisions pour crédits douteux va continuer cette année dans le secteur bancaire italien en raison de la "faiblesse" de l'économie, selon un communiqué publié vendredi.

    La perspective décernée par Fitch au secteur bancaire italien demeure "négative", indique-t-elle, expliquant que "les banques font face à une nouvelle année difficile, dominée par l'incertitude économique".

    Le montant des prêts douteux a atteint 125 milliards d'euros fin 2012, en hausse de près de 17% sur un an, rappelle Fitch, citant des statistiques de la Banque d'Italie. Une tendance "qui a peu de chance de ralentir tant que l'économie ne se reprend pas", souligne Fitch.

    Le PIB italien devrait reculer de 1,8% cette année, selon l'agence qui prévoit toutefois "un début de reprise au deuxième semestre 2013, ce qui devrait progressivement faire ralentir le flux de nouveaux crédits à risque".

    L'agence note que nombre de banques italiennes ont amélioré leur capitalisation ces derniers temps en se défaisant d'actifs risqués et qu'il est "important" qu'elles continuent sur cette voie, faute de quoi leurs notes pourraient se retrouver "sous pression".

    http://www.romandie.com/news/n/Italiebanques_Fitch_prevoit_encore_plus_de_provisions_pour_credits_douteux66050420131301.asp

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  13. Samedi 6 avril 2013 :

    Olli Rehn, commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, a déclaré samedi que le modèle de sauvetage de Chypre était "exceptionnel", mais que les grands déposants des banques européennes pourraient souffrir si une banque venait à faire faillite.

    "Chypre constituait un cas particulier (...) mais la directive bancaire à venir prévoit que la responsabilité d'un investisseur et d'un déposant s'exercera dans le cas d'une restructuration bancaire ou d'une mise en sommeil", a-t-il dit dans une interview accordée à la télévision finlandaise YLE.

    Une directive sur la sécurité bancaire est en cours d'élaboration à la Commission européenne. Elle prévoit d'introduire dans les législations nationales la question de la responsabilité des investisseurs.

    "Mais la hiérarchie est très claire : d'abord les actionnaires, ensuite éventuellement les investissements et les dépôts non garantis. Cependant, la limite des 100.000 euros (de garantie) est sacrée : les dépôts inférieurs à cette somme seront toujours garantis", a ajouté Olli Rehn.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00512207-rehn-ue-les-gros-comptes-bancaires-pourraient-etre-touches-555759.php

    Les banques européennes ont dans leurs livres 922 milliards d'euros de créances irrécouvrables.

    Par exemple, les banques italiennes ont 125 milliards d'euros de créances irrécouvrables.

    Dans cette situation de faillites bancaires généralisées, il ne reste plus que l'Etat pour sauver tout le système. Mais comment un Etat surendetté peut-il agir concrètement ?

    Un Etat surendetté peut :
    - Lever des impôts supplémentaires
    - Ou alors voler les dépôts des épargnants supérieurs à 100 000 euros
    - Ou alors demander à la BCE de lancer ses rotatives à plein régime (la demande devra se faire très discrètement !) : c'est la planche à billets
    - Ou alors se déclarer en défaut de paiement
    - Ou alors déclarer la guerre à un pays étranger pour lui voler ses ressources.

    La solution à la mode, c'est la solution chypriote : l'Etat surendetté vole les dépôts des épargnants supérieurs à 100 000 euros.

    Ce que Olli Rehn annonce aujourd'hui, c'est la généralisation du modèle chypriote partout en Europe.

    Le président de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem l'avait déjà annoncé il y a quelques jours.

    Olli Rehn et la Commission Européenne viennent de le confirmer aujourd'hui.

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  14. Mardi 9 avril 2013 : après l'effondrement de Chypre, nous allons assister à l'effondrement de la Slovénie.

    Lisez cet article :

    La Slovénie doit assainir d'urgence son secteur bancaire.

    La Slovénie, confrontée à une grave récession, doit régler d'urgence la crise de son secteur bancaire et engager de nouvelles réformes pour stabiliser son économie, recommande l'OCDE dans un rapport publié mardi.

    Rétablir un secteur bancaire (viable) est la priorité la plus urgente, estime l'Organisation de coopération et de développement économiques.

    La Slovénie est confrontée aux risques d'une baisse prolongée de son économie et d'un accès réduit aux marchés financiers. Des mesures supplémentaires et radicales sont nécessaires dès que possible afin d'éviter un tel résultat, ajoute-elle.

    Le petit pays de la zone euro a certes déjà mis en place plusieurs mesures de consolidation de ses finances publiques, mais leur nature est trop temporaire, juge l'organisation.

    En premier lieu, la Slovénie doit assainir les bilans de ses banques et assurer la recapitalisation des banques viables, de préférence via des émissions d'actions, afin de relancer le crédit, et par ricochet soutenir l'activité économique.

    Tout en saluant la création d'une bad bank, structure de défaisance rassemblant les actifs toxiques des banques, l'OCDE regrette un manque de transparence dans son fonctionnement et s'inquiète d'interférences politiques potentielles.

    Elle recommande aussi à la Slovénie, issue de l'ex-Yougoslavie, de privatiser les banques publiques - les trois plus grands établissements du pays sont aux mains de l'Etat -.

    Même si les banques ont été à plusieurs reprises recapitalisées par l'Etat, elles restent vulnérables en raison d'une accumulation de mauvais crédits accumulés ces dernières années, et de nouvelles injections de capital seront nécessaires.

    Dans ses dernières prévisions, l'organisation a prédit une récession de 2,1% pour la Slovénie en 2013, suivie d'une croissance de 1,1% l'année suivante.

    http://www.romandie.com/news/n/_La_Slovenie_doit_assainir_d_urgence_son_secteur_bancaire83090420131022.asp

    PIB de la Slovénie : 35,719 milliards d'euros.

    Créances irrécouvrables des banques slovènes : 7 milliards d'euros, soit 20 % du PIB de la Slovénie.

    Parmi les anciens pays communistes, la Slovénie, ex-élève modèle de l'Union européenne et de la zone euro qu'elle a intégrée en 2007, est tombée en récession en 2012 et devrait y rester en 2013. Son système bancaire est confronté à une montagne de créances pourries (7 milliards d'euros, selon un rapport du FMI).

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  15. Mercredi 10 avril 2013 :

    Slovénie : les banques slovènes ont dans leurs livres 30 % de créances irrécouvrables.

    http://www.zerohedge.com/news/2013-04-10/full-frontal-slovenias-non-performing-loans

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  16. Jeudi 11 avril 2013 :

    Plusieurs Etats de la zone euro foncent vers le défaut de paiement :

    1- Grèce : dette publique de 301,193 milliards d'euros, soit 152,6 % du PIB.

    2- Italie : dette publique de 1995,143 milliards d'euros, soit 127,3 % du PIB.

    3- Portugal : dette publique de 201,003 milliards d'euros, soit 120,3 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 190,954 milliards d'euros, soit 117 % du PIB.

    5- Belgique : dette publique de 380,923 milliards d'euros, soit 101,6 % du PIB.

    6- France : dette publique de 1818,147 milliards d'euros, soit 89,9 % du PIB. Prévision : la dette publique de la France dépassera 94 % du PIB en 2014.

    7- Chypre : dette publique de 86,5 % du PIB. Prévisions de la Troïka : 2013 : dette publique de 109 % du PIB. 2014 : dette publique de 123 % du PIB. 2015 : dette publique de 126,3 % du PIB.

    L'ex-commissaire européen Bolkestein veut une monnaie parallèle à l'euro.

    Une monnaie parallèle à l'euro pour les pays solvables comme les Pays-Bas et l'Allemagne doit voir le jour, a déclaré Frits Bolkestein, ancien leader des libéraux néerlandais du VVD et ancien commissaire européen au marché intérieur au début des années 2000. Frits Bolkestein a lancé son appel sur une chaîne de télévision néerlandaise.

    Pour l'homme politique néerlandais, la France ne peut être concernée par cette monnaie parallèle car elle est "pratiquement en faillite" et "mal dirigée".

    La réalisation d'une autre monnaie pour les pays solvables ("appelée mark") devrait venir de la banque centrale allemande. Pour Bolkenstein, si ce n'est pas pour tout de suite, cela finira bien par devenir une réalité. "Dans cinq ans, ils auront un autre discours", dit-il.

    Selon lui, nous n'en serions qu'au début des problèmes. "Il est grand temps de mettre de l'ordre dans le chaos".

    Grâce à une autre monnaie, les pays solvables sont en position de déterminer leur propre politique financière. "Les pays déficitaires vont résister comme le diable à de l'eau bénite", prévoit Bolkestein.

    Mais, au final, une "monnaie des pays du nord" plus chère sera une bonne chose pour leur propre concurrence.

    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_l-ex-commissaire-europeen-bolkestein-veut-une-monnaie-parallele-a-l-euro?id=7969366

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  17. Jeudi 18 avril 2013 :

    L'euro n'est plus une monnaie unique !

    Ce sont deux articles dans des journaux allemands qui ont révélé l’affaire : Die Welt a publié dimanche 14 avril un article intitulé « La planche à billets incontrôlable », alors que son confrère l’hebdomadaire Wirtschaftswoche accuse la Banque de France d’être l’éminence grise qui a incité la BCE à violer ses règles de fonctionnement.

    http://www.welt.de/finanzen/article112420942/Die-europaeische-Notenpresse-geraet-ausser-Kontrolle.html

    http://www.wiwo.de/politik/europa/banque-de-france-die-graue-eminenz-hinter-der-ezb/7599876.html

    De quoi s’agit-il exactement ?

    La BCE a mis en place un marché baptisé STEP qui permet aux banques centrales nationales, comme la Banque de France, d’échanger avec la BCE des actifs toxiques contre de l’argent frais.

    En clair, cela veut dire que la Banque de France transforme dans ses comptes des titres qui ne valent potentiellement plus que des clopinettes en de bons vrais Euros bien réels.

    Les journalistes allemands accusent la Banque de France d’avoir transformé cette lessive artisanale du linge sale des banques françaises en une lessiveuse industrielle, afin d’épurer les actifs toxiques qui plombent les comptes des quatre plus grandes banques françaises, notamment le Crédit Agricole, dont les bilans seraient gravement dans le rouge.

    Pour les Allemands, transformer du papier sans valeur en Euros, c’est faire fonctionner la planche à billets, chose qui reste leur pire cauchemar depuis l’hyper-inflation de la république de Weimar.

    Mais au delà des réticences de l’Allemagne, cette planche à billets franco-française qui contourne les règles de la BCE, avec sa complicité, sonne le glas de la monnaie unique Européenne.

    En effet, il y a désormais plusieurs Euros.

    Pour les Grecs et les Chypriotes, c’est l’Eurodrachme, une monnaie forte imposée par l’Allemagne. Pour sauver leurs banques, on ruine le pays, on se sert dans les comptes des particuliers, mais pas question de faire marcher la planche à billets.

    Pour sauver le Crédit Agricole, on invente l’Eurofranc, une monnaie qui faiblit puisqu’on en produit des masses à partir de rien.

    Evidemment, l’Euro reste la monnaie commune, mais ce n’est donc plus une monnaie unique. C’est comme si le taux de change entre l’Eurofranc, l’Euro-drachme était fixé arbitrairement comme le fait la Chine pour le Yuhan, un équilibre fictif. Voilà donc que réapparait une sorte de « serpent monétaire européen » où chaque pays fait fluctuer le volume de monnaie dans son coin.

    Si on en est venu là, c’est pour une raison simple : le système de l’Euro fort n’est pas viable car il ruine les pays du sud dont l’économie n’est pas capable d’équilibrer les échanges avec l’Allemagne.

    Jusqu’à présent, l’Allemagne a imposé sa vision d’Euro fort en écrasant les pays du sud sans pitié, mais elle ne peut pas se permettre de se comporter avec la France comme elle l’a fait avec la Grèce, le Portugal ou Chypre. Imagine-t-on une troïka venir à Paris donner des ordres au peuple français ? Ca serait la révolution. Aussi, l’Allemagne a bien dû accepter que la France fasse ce qu’elle a interdit à Chypre et à la Grèce : jouer les faux-monnayeurs aux dépens des autres pays de l’Eurozone.

    Mais cette situation nouvelle n’est pas moins intenable que la précédente. La France évitera à moindre coût la faillite des ses quatre grandes banques en transférant leurs actifs toxiques à la BCE, c’est-à-dire en nationalisant les pertes, mais on ne peut pas imaginer que la France utilise indéfiniment son monopole de faire de la planche à billets sans que l’Eurozone n’explose, soit à cause de la révolte des autres pays qui jouent le rôle de vaches à lait, soit à cause des tensions au sein de ce « serpent monétaire européen » nouveau genre.

    Tout va très bien madame la marquise.

    Tout va très bien, tout va très bien !

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-euro-n-est-plus-une-monnaie-134470

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  18. Dans l'Antiquité et au Moyen Age, les alchimistes essayaient de transformer le plomb en or.

    Les alchimistes sont des petits joueurs.

    Mario Draghi, lui, a fait plus fort : il a transformé la merde en euros !

    Les banques françaises ont dans leurs livres des centaines de milliards d'euros d'actifs pourris, de créances irrécouvrables, bref des merdes, ... mais des merdes françaises.

    Pour s'en débarrasser, les banques françaises donnent leurs merdes à la Banque de France.

    Ensuite, la Banque de France donne à Mario Draghi ces merdes françaises ... et Mario Draghi lui donne en échange des milliards d'euros, tout beaux, tout neufs, tout propres.

    Ensuite, la Banque de France donne ces milliards d'euros aux banques privées françaises, qui les utilisent pour acheter les obligations de l'Etat français.

    Et tout le monde est content !

    Les banques espagnoles font pareil avec la Banque d'Espagne, les banques italiennes font pareil avec la Banque d'Italie, etc, etc, Mario Draghi est un très grand alchimiste !

    Bon, évidemment, les journalistes allemands et les hommes politiques allemands disent que la BCE a tort de recevoir toutes ces merdes et de donner en échange tous ces milliards d'euros aux pays européens du sud : France, Espagne, Italie, etc.

    Schäuble en faveur d'une action de la BCE pour réduire les liquidités.

    Le ministre allemand des Finances verrait d'un bon oeil une action de la Banque centrale européenne (BCE) pour réduire les liquidités en circulation dans la zone euro, selon un entretien à WirtschaftsWoche, mais juge que cela est difficile dans la situation actuelle.

    "Il y a beaucoup d'argent sur le marché, selon moi trop d'argent", a déclaré Wolfgang Schäuble dans un entretien au magazine allemand à paraître lundi, mais dont des extraits ont été publiés vendredi.

    Donc "si la BCE essaie d'utiliser sa liberté d'action pour réduire un peu cette grande quantité de liquidités, je ne pourrais que le saluer", a-t-il ajouté.

    Mais la liberté d'action est minime actuellement en raison de la crise qui frappe nombre de pays de la région, a-t-il aussi souligné. "Nous ne devons pas oublier en Allemagne que beaucoup de pays européens sont encore dans une situation de croissance précaire".

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/afp-00515597-schauble-en-faveur-d-une-action-de-la-bce-pour-reduire-les-liquidites-560016.php

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  19. Lundi 22 avril 2013 : chiffres de la dette publique pour le quatrième trimestre 2012.

    La dette publique de plusieurs Etats européens atteint des sommes inimaginables.

    La dette publique de plusieurs Etats européens est devenue hors de contrôle.

    L’Union Européenne, la BCE et le FMI ont échoué dans leurs soi-disant « plans de sauvetage ».

    Tous les « plans de sauvetage » sont un échec total.

    En Europe, plus personne ne contrôle quoi que ce soit.

    1- Médaille d'or : la Grèce. Dette publique de 303,918 milliards d'euros, soit 156,9 % du PIB.

    Le premier défaut de paiement de la Grèce avait effacé 107 milliards d’euros de dettes. Mais depuis, la dette publique continue à augmenter, à augmenter encore, à augmenter toujours. La Grèce va de nouveau se déclarer en défaut de paiement.

    2- Médaille d'argent : l'Italie. Mario Monti laisse derrière lui une dette publique de 1988,658 milliards d'euros, soit 127 % du PIB. Mario Monti a fait la preuve de sa nullité. Mario Monti a fait la preuve de son incompétence.

    3- Médaille de bronze : le Portugal. Dette publique de 204,485 milliards d'euros, soit 123,6 % du PIB. Là encore, le soi-disant « plan de sauvetage » a échoué. La dette publique du Portugal continue à augmenter.

    4- Irlande : dette publique de 192,461 milliards d'euros, soit 117,6 % du PIB. Là encore, le soi-disant « plan de sauvetage » a échoué. La dette publique de l’Irlande continue à augmenter.

    5- Belgique : dette publique de 375,389 milliards d'euros, soit 99,6 % du PIB.

    6- France : dette publique de 1833,810 milliards d'euros, soit 90,2 % du PIB.

    7- Royaume-Uni : dette publique de 1387,436 milliards de livres sterling, soit 90 % du PIB.

    8- Chypre : dette publique de 15,350 milliards d’euros, soit 85,8 % du PIB.

    9- Espagne : dette publique de 883,873 milliards d’euros, soit 84,2 % du PIB.

    10- Allemagne : dette publique de 2166,278 milliards d’euros, soit 81,9 % du PIB.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22042013-AP/FR/2-22042013-AP-FR.PDF

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  20. Mercredi 24 avril 2013 :

    A propos de la zone euro, Olivier Berruyer écrit :

    Je rappelle mon analyse : les contraintes nécessaires au maintien d’une monnaie unique sur une large zone sont très lourdes. Aucune zone n’est jamais véritablement optimale, mais une monnaie tient dans un pays car les écarts sont limités, et la volonté populaire de rester ensemble permet des transferts plus ou moins importants de personnes et d’argent.

    La Zone Euro est bien trop hétérogène, et surtout aucune volonté réelle de faire les efforts de transferts financiers entre pays n’existe, raison pour laquelle la quasi-totalité des unions monétaires passées ont échoué.

    L’euro disparaîtra donc probablement ; et comme personne n’a le courage de reconnaître que, bâti avec les meilleures intentions du monde, c’est néanmoins une regrettable erreur technique, péché d’orgueil, sa dissolution sera assez brutale.

    Espérons qu’elle sera assez bien contrôlée, et que d’autres propositions de coopérations européennes se feront alors jour, mais raisonnables, et non bâties sur une lubie "d’États-Unis d’Europe", joli rêve mais bien loin des attentes réelles des peuples.

    Dans ces temps troublés, conserver certains acquis, et construire un tout petit peu plus (en particulier sur le plan social et démocratique) serait déjà un très grand succès… À trop vouloir, à tout jouer à quitte ou double, on finira par tout perdre…

    Olivier Berruyer.

    http://www.les-crises.fr/miscellanees-2013-04-24/

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  21. Jeudi 25 avril 2013 :

    Le chômage en Espagne a encore progressé au premier trimestre 2013, atteignant le nouveau seuil historique de 27,16%, avec plus de six millions de sans-emploi, alors que le pays reste plongé dans la récession.

    A la fin mars, l'Espagne, quatrième économie de la zone euro soumise à un effort de rigueur sans précédent, comptait 6 202 700 chômeurs, soit 237 400 personnes de plus qu'au trimestre précédent, selon les chiffres publiés jeudi par l'Institut national de la statistique.

    Parmi les pays de l'Union européenne, le taux de chômage en Espagne se situe juste derrière celui de la Grèce, le plus fort de la région, qui atteignait 27,2% en janvier.

    Dette européenne : Pimco réduit ses positions sur l'Italie et l'Espagne.

    Pimco, premier gestionnaire obligataire au monde, réduit ses positions sur les dettes espagnole et italienne, sans préciser le montant de ce changement, a indiqué mercredi au Wall Street Journal son directeur de la gestion des portefeuilles européens Andrew Balls.

    Cette action intervient alors que les dettes espagnole et italienne bénéficient d'une forte détente de leur taux d'emprunt depuis plusieurs jours. Ces taux, qui évoluent en sens inverse des prix, se situent désormais à leurs niveaux de 2010.

    Cet engouement pour des pays longtemps jugés fragiles résulte de la mise à disposition de liquidités par les grandes banques centrales, occultant pour le moment les problèmes économiques et budgétaires en zone euro, explique M. Balls au Wall Street Journal.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-00516879-dette-europeenne-pimco-reduit-ses-positions-sur-l-italie-et-l-espagne-561543.php

    Andrew Balls n'est pas sensible à "la mise à disposition de liquidités" par la Banque Centrale Européenne.

    Pourtant, la BCE fait de l'alchimie.

    Depuis cinq ans, la BCE reçoit dans ses livres des centaines de milliards d'euros d'actifs pourris, en provenance des banques privées françaises, des banques privées espagnoles, des banques privées italiennes, etc.

    En échange, la BCE fournit des centaines de milliards d'euros à toutes ces banques privées, par l'intermédiaire de la Banque de France, de la Banque d'Espagne, de la Banque d'Italie, etc.

    En clair : depuis cinq ans, la BCE reçoit de la merde en provenance d'Europe du sud, et elle transforme la merde en euros.

    Mais ça, Andrew Balls ne peut pas le dire, car c'est un homme poli, courtois.

    A la place, Andrew Balls dit : "Cet engouement pour des pays longtemps jugés fragiles résulte de la mise à disposition de liquidités par les grandes banques centrales, occultant pour le moment les problèmes économiques et budgétaires en zone euro."

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  22. La France est en faillite, l'Italie est en faillite, l'Espagne est en faillite, mais au moins l'Espagne, elle, elle a le mérite de truquer ses chiffres !

    Le problème, c'est que tout le monde sait que l'Espagne truque ses chiffres !

    Samedi 27 avril 2013 :

    Espagne : les chiffres officiels mis en doute.

    Peut-on encore croire les chiffres donnés par l'Espagne ? Le gouvernement espagnol a revu à la baisse ses objectifs de déficit et ses prévisions de croissance pour les trois prochaines années lors du conseil des ministres du vendredi 26 avril. Pour reprendre les termes de la numéro deux du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, le gouvernement a "réordonné ses chiffres".

    Mais pour certaines données, comme le déficit prévu en 2014, (5,5 % selon Madrid), le gouvernement reste encore très au-dessous des prévisions de Bruxelles ou du Fonds monétaire international (FMI), qui l'estiment respectivement à 7,2 % et 6,9 % du PIB.

    Or l'expérience passée impose la méfiance. Les chiffres du déficit de 2011 ont été revus à la hausse à trois reprises l'an dernier. Le dérapage de trois régions et l'ajout de factures non payées avaient finalement porté le déficit de 8,5 % prévu initialement à 9,4 %...

    Pour 2012, il semble déjà que l'histoire se répète. Les chiffres que le gouvernement a publiés en février ont été contredits par Eurostat un mois plus tard : estimé à 6,7 % du PIB selon Madrid, le déficit serait en fait selon l'institut de statistiques européen de 7 %.

    L'opposition soutient qu'il n'est pas impossible que ce chiffre soit encore inférieur à la réalité. En mars, le porte-parole économique du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Pedro Saura, avait accusé le gouvernement de "maquiller les comptes" en gonflant de 10 milliards d'euros les revenus publics perçus en 2012. Selon lui, le gouvernement aurait notamment retardé les remboursements des trop-perçus d'impôts afin qu'ils soient comptabilisés sur 2013 au lieu de 2012.

    Ces accusations s'ajoutent aux doutes exprimés par certains économistes. La Fondation des études d'économie appliquée (Fedea) a relevé certaines données inexplicables, "bizarres" même, lors de la présentation du dernier rapport de l'observatoire fiscal des régions autonomes, le 18 avril.

    L'économiste Juan Rubio-Ramirez, professeur à l'université de Duke, s'est étonné que les dépenses courantes en biens et services aient chuté de 38 % en Cantabrie et de 26 % en Castille-La Manche et aux Baléares. Selon lui, pour parvenir à une telle réduction des dépenses, ces régions auraient dû fermer une grande partie de leurs établissements scolaires et hôpitaux, ce qui n'a pas été le cas.

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