Une solidarité ... révolutionnaire, car efficace
Solidarité, responsabilité
et … efficacité : une révolution de bon sens
(tous allocataires, tous imposables)
(tous allocataires, tous imposables)
Par Bruno Lemaire,
Idées Nation
Le bon sens et le
refus de la misère, voilà ce qui devrait nous guider, et guider nos politiques
et ceux que Marine Le Pen appelle avec un peu de dérision les « sachants ».
La grande majorité de nos compatriotes dénonce, à juste titre je crois, la
complexité administrative et la jungle fiscale, même si ces deux fléaux ne
touchent pas toujours les mêmes catégories de personnes.
Ce constat de bon sens une fois fait, pourquoi ne pas
simplifier radicalement le problème, au moins au niveau des revenus ou des
allocations dites de solidarité, ainsi qu’au niveau de la fiscalité touchant
les revenus du travail, le tristement fameux IRPP.
Le fil directeur de la réforme envisagée est trivial. Il s’agit
de traiter tout un chacun de la même
façon, dès lors qu’il fait partie de la seule communauté qui importe, à
savoir la communauté nationale. Chacun devrait recevoir, à partir de ses dix-huit
ans, la même allocation universelle,
le même revenu – qu’il soit appelé RMD (Revenu Minimum de Dignité), REX (Revenu
d’Existence) ou autrement - cette
allocation n’étant pas imposable. Par ailleurs, toute personne recevant un revenu de son travail devrait payer des
impôts – prélevés par exemple à la source – alors qu’en France seuls 50%
des foyers fiscaux payent réellement l’impôt sur le revenu.
Le fait que tout le monde paye des impôts (en sus de la TVA)
permettrait de mieux sensibiliser l’ensemble de nos compatriotes au fait que
toute dépense doit être financée, et éviterait que ce soit très souvent des
représentants de personnes non imposables qui décident d’augmenter les impôts
de ceux qui ne votent pas pour eux.
Mais cette solidarité « des dépenses » est aussi
une solidarité « de recettes », puisque le RMD évoqué plus haut devra
être proportionnel à la richesse produite par l’ensemble des français, ce
pourcentage étant de l’ordre du ¼ du PIB par habitant, soit environ 660 euros
mensuels par personne, 1320 euros pour un couple, cette allocation se
substituant à la quasi-unanimité de toutes les autres allocations, afin là
encore de simplifier et de responsabiliser l’ensemble des allocataires, c’est-à-dire
nous tous.
Enfin, en ce qui concerne l’efficacité de telles mesures, d’apparence
révolutionnaires mais de simple bon sens, il suffit de constater l’état actuel
de la France, de moins en moins de riches, MAIS de plus en plus riches, une production
stagnante, et de plus en plus d’assistés, qui ne rêvent même plus d’accéder à
un emploi, et dont certains se spécialisent dans la chasse aux allocations diverses,
variées, et parfois contradictoires. La double mesure proposée stabilisera à la
fois (vers le haut) notre pouvoir d’achat et (vers le bas, et de façon
transparente et responsable) nos impôts.
La seule façon de s’en sortir dignement, c’est bien de reformer une
communauté solidaire, à la fois par ce que l’on reçoit et par ce que l’on
produit. Si notre production s’accroît, chacun en profitera équitablement, si c’est
le contraire, là encore chacun en pâtira. Et notre fiscalité sera
vraiment, elle aussi, au service du bien commun, payée par tous.
cf. aussi Offre et Demande et Rudiments d'Economie Politique
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